Apparue dans les années 20, l’agriculture biologique est une pratique qui se repose sur de grands principes. Ce n’est que dans les années 50 qu’elle s’est beaucoup développée en France. Les opérateurs qui adoptent les techniques de l’agriculture bio s’inscrivent dans la transition écologique des cultures durables. Ce système de production veille au bénéfice de tous. En souhaitant vous convertir dans l’agriculture biologique, il est important de connaître les méthodes de production.
Qu’est-ce qu’on entend par agriculture biologique ?
L’agriculture biologique est un système de production respectueux de l’environnement. Elle allie préservation des ressources naturelles, haut niveau de biodiversité et exclusion des recours aux produits chimiques de synthèse. Tous produits issus de ce type d’agriculture sont labellisés par le sigle AB. Vous pouvez en trouver auprès des grandes surfaces et dans des boutiques spécialistes de la vente de produits bios. Pour bénéficier de ce label, plusieurs règles encadrant le mode de reproduction sont à respecter. L’agriculture biologique présente de nombreux avantages comme l’obtention de produits sains, savoureux et qualitatifs. D’après certaines études, ce sont des produits riches en nutriments.
Quelles sont les différentes méthodes de l’agriculture biologique ?
On distingue plusieurs méthodes en agriculture biologique. Cette dernière utilise des engrais biologiques, des engrais verts ou de compost. Pour régénérer les sols, l’agriculteur doit procéder à la rotation des cultures. Au lieu d’utiliser des produits chimiques, il faut utiliser des agents biologiques pour lutter contre les nuisibles. La phase de conversion doit être de deux ans avant de semer les cultures annuelles et de trois ans avant de semer les cultures pérennes. Par rapport aux exigences à respecter, il faut bien préparer le sol (ameublissement, aération, …), procéder à la solarisation (élimination des agents pathogènes), appliquer les pratiques d’entretien du sol, bien choisir le système d’irrigation, couvrir les cultures pour prévenir l’attaque des insectes, …
Quels principes sont à respecter selon le cahier de charges ?
Afin d’obtenir et de conserver le label AB, il faut un cahier de charges strict en adéquation au type de production. Certains principes sont à respecter comme la non-utilisation de produit de synthèse, la non-utilisation d’OGM, la rotation des cultures, le recyclage des rejets organiques, le respect de l’environnement, l’entretien de la biodiversité, … Il est important de savoir que des organismes certificateurs effectuent un contrôle officiel annuel qui peut être complété avec d’autres contrôles tout au long de l’année. Les contrôleurs vérifient les conditions d’exploitations des opérateurs agriculteurs.